samedi 20 novembre 2010

Etude scientifique sur le harcèlement moral au travail

ISTHME-RECHERCHES LANCE UNE ÉTUDE SCIENTIFIQUE SUR LE HARCÈLEMENT MORAL AU TRAVAIL

Notre association lance une étude scientifique sur le niveau de stress des personnes harcelées au travail.

Pour participer à cette étude, nous recherchons des personnes actuellement en poste et en situation de harcèlement au travail, en tant que volontaires bénévoles pour l’étude.

Notre but : mesurer le degré de stress lié au harcèlement moral au travail, afin de sensibiliser de manière objective et de faire avancer la science à travers des chiffres concrets.

Les résultats seront médiatisés pour sensibiliser l’opinion et les entreprises.

Nous avons de grandes difficultés à trouver des volontaires. Pourtant, participer à l’étude ne demande aucun effet particulier : il suffit d’accepter de porter un capteur de stress sur soi pendant 48h (boitier discret de 4 cm2).

SVP contribuez, aidez-nous à sensibiliser ! Merci.

Pourquoi cette étude ?

D’après les psychiatres spécialisés, le harcèlement moral au travail provoque un état de stress post-traumatique chez les victimes.

L’état de stress post-traumatique survient généralement :
·         soit chez des personnes exposées à un stress grave mais unique comme un accident d’avion ou une prise d’otages ;
·         soit chez des personnes ayant subi des agressions répétées ou durables qui menacent leur intégrité physique et/ou psychique, comme les violences conjugales, la guerre ou le harcèlement moral au travail.

L’événement traumatique peut être intentionnel ou non, il peut s’agir de violences collectives ou individuelles. Dans tous les cas, c’est la réaction du psychisme humain à la violence extrême qui est en jeu.

Or les non-spécialistes ont tendance à minimiser ces états de stress grave, notamment dans les entreprises où le harcèlement moral est l’objet d’un déni. D’où l’idée de lancer cette étude.

L’état de stress post-traumatique se manifeste par une hyper-vigilance accrue, des conduites d’évitement et des conduites dissociantes, ainsi que par des troubles de la concentration et de la mémoire.

Notre association souhaite mesurer scientifiquement l’état de stress post-traumatique en le comparant avec la moyenne de normalité.

Grace à des capteurs de stress, boitiers médicaux comparables à une petite clé USB que l’on porte sur soi et qui mesure les rythmes cardiaque et respiratoire, le test lancé par notre association ISTHME-Recherche va pouvoir mesurer scientifiquement les indicateurs biologiques de l’état de stress post-traumatique. Le boitier enregistre les données biologiques de la personne, qui sont ensuite analysées par ordinateur grâce à un logiciel spécial. 

A notre connaissance, cette mesure de l’état de stress post-traumatique n’a jamais été réalisée de façon chiffrée, bien que cet état de psycho-traumatisme ait pu être observé de manière clinique, c.à.d. à travers ses symptômes, par de nombreux  médecins dans le monde entier.
Ces boitiers médicaux sont importés de Finlande par une société spécialisée qui nous les prête gracieusement et qui analysera les résultats par ordinateur.

Ils ont déjà été utilisés par un million de personnes dans le monde, dans le cadre de diagnostics médicaux liés à la santé des sportifs. Aujourd'hui, ils arrivent en France et ISTHME-Recherches a obtenu le soutien gracieux de la société qui les commercialise.

Comment se déroule l'étude ?

Les personnes volontaires pour participer à l'étude auront seulement à porter sur eux un boitier plastique discret (4cm), relié à des électrodes pendant 48h, sur des jours travaillés.

Le port du boitier est très discret, il est totalement invisible sous les vêtements. Il doit être porté pendant 48 h consécutives, en ayant la possibilité de le retirer pour la toilette.

Les volontaires recevront l'équipement par Chronopost, ainsi qu'une enveloppe de renvoi prépayée.

L'étude est anonyme. Chaque participant devra renseigner un questionnaire médical confidentiel afin de prendre en considération des paramètres demandés. (âge, taille, poids, traitements médiaux en cours)

Une fois les 48 h passées le boitier porté, le volontaire le renvoie simplement avec l'enveloppe fournie. Aucune autre action n'est demandée au volontaire.

Comment participer à l'étude ?

Une fois avoir pris connaissance des modalités de l'étude ci dessus, si vous souhaitez être candidat pour participer à cette étude, merci de nous communiquer votre adresse mail, afin que notre présidente puisse vous contacter pour lancer votre participation.

Merci de votre participation !

Pour mieux comprendre et en savoir plus sur l’état de stress post-traumatique

Voir l’excellent site de l’association « Mémoire traumatique et victimologie » du Dr Muriel Salmona qui explique les psycho-traumatismes.


3 commentaires:

  1. Bonjour, je voudrais en savoir lus sur ces capteurs de stress. Ça fonctionne comment ? Qui les fabrique ? Qui a validé ces appareils ? Quelle est cette société spécialisée finlandaise ? Comment le boitier (qui je suppose se base sur les battements cardiaques) fait la différence entre un un effort, une tachycardie, et un véritable stress ? Comment différencie t'il un stress "normal" d'un stress anormal dû au harcèlement moral ? A quel moment et comment est établi au préalable un profil de la personne qui va le porter (pour voir la différence avec un état habituel chez la personne)?
    Merci.

    RépondreSupprimer
  2. Bonne information. La chance moi, je suis tombé sur votre site par accident (StumbleUpon).
    http://koondal.fr/

    RépondreSupprimer