Le docteur Marie-Magdeleine Gressé, 59 ans, a mis fin à ses jours d'une injection létale à son domicile entre samedi, jour du dernier contact avec ses proches, et lundi, quand son corps a été découvert.
"Nous allons déposer une plainte contre X au nom de la famille afin qu'une enquête soit diligentée pour déterminer si des pressions ont été exercées sur le Dr Gressé, et si oui par qui", a déclaré son avocat lors d'une conférence de presse.
Employée de l'association Alsace santé au travail (AST 67), le médecin a laissé une lettre qui témoigne selon les avocats de sa souffrance subie dans son travail.
"Ne pleurez pas, je suis mieux que soumise à la torture d'AST 67. Merci de faire le nécessaire pour que dans un premier temps au moins la justice mette en prison les meurtriers d'AST 67", écrit-elle dans ce courrier partiellement communiqué à la presse, dont elle aurait laissé un exemplaire à son domicile et un autre à son frère.
Contacté par l'AFP, le directeur de l'association, Christian Deschamps, s'est déclaré "surpris et choqué" par ce suicide et a nié toute pression d'AST 67 sur le médecin.
Mme Gressé, qui était en arrêt maladie depuis un mois, intervenait pour le compte de son employeur à France 3 Alsace, ARTE, et à la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
D’après AFP 01.10.2010
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